Environmental Education and Academic Border Crossings: Addressing (Educational) Imperialism in Aotearoa New Zealand

Résumé

Le recours croissant à l'éducation relative à l'environnement comme véhicule pour orienter les comportements et les attitudes des gens vers une vie "durable" soulève nombre de défis outre les frontières nationales et culturelles. La réconciliation possible des poursuites pédagogiques inscrites dans les cultures entre les frontières-qu'elles soient physiques, géographiques ou socio-culturelles-exige une attention spéciale pour que ces pour-suites reflètent véritablement un "développement durable" et non simplement une nouvelle forme d'impérialisme (édu-cationnel). Les réalités combinées de la nature transfrontaliére de plusieurs problèmes environnementaux et l'utilisation accrue de technologies qui brouillent les frontières, telles qu'Internet, font en sorte que les éducateurs en environnement doivent considérer la pertinence et les défis de telles limites ou frontiéres. Cela est tout aussi vrai pour les "universitaires nomades" dont l'éducation s'inspire d'un ensemble de normes culturelles, par exemple selon le paradigme occidental moderne, et qui finissent par enseigner dans d'autres situations où ce paradigme n'est pas le seul ou le "meilleur" ensemble de valeurs existantes. Pour aborder ces questions, je donne un exposé de faits sur mes expériences à titre de scientifique politique formé aux États-Unis et enseignant des enjeux socioculturels et la gestion de l'environnement à Aotearoa, en Nouvelle-Zélande. Étant donné l'importance des Maoris, la Premiére Nation d'Aotearoa, l'expression de partenariat rendue dans le traité de Waitangi et la recon-naissance des pratiques de gestion des ressources des Maoris dans le principal document de législation environnementale de la Nouvelle-Zélande, le Resource Management Act de 1991, il est vital que les éducateurs en environnement apprennent à utiliser des techniques pédago-giques qui favorisent la communication interculturelle et, par conséquent, tentent de réduire au minimum les effets impérialis-ants. Les réflexions dans mon exposé portent non seulement sur ces défis, mais aussi sur quatre principes qui sont utiles pour modifier l'impérialisme (éducationnel) continu : réflexivité, respect, dignité et réciprocité.